La Pointe de Men Meur ne fait pas exception à l’urbanisation massive de la plus petite commune du Finistère. Même les anciens petits jardins de pêcheurs du quartier de Men Meur disparaissent sous la pression de promoteurs immobiliers !
Les résidents du Quartier de Men Meur, par la voix de l’Association, sont aujourd’hui mobilisés contre la construction de ce café-restaurant. Un recours, daté du 13 Novembre, a d’ailleurs déjà été déposé auprès d’Hélène Tanguy, Maire du Guilvinec.
Outre les nuisances que ce café-restaurant va apporter dans ce quartier, les résidents de la Pointe de Men Meur constatent de nombreuses anomalies dans le permis de construire, dont un affichage du permis de construire invisible de la voie publique, une dérogation de dépassement du coefficient d’occupation des sols très important par rapport au PLU, autorisé par le Maire. Par ailleurs, la construction, résolument contemporaine (zinc, verre), ne s’intègre pas à l’architecture du hameau de pêcheurs qu’était Men Meur, alors que PLU de la commune (article UH 11-1) préconise que les constructions de ce secteur soient « adaptées aux paysages urbains et naturels environnants ».
Il est inconcevable d’envisager qu’un des quartiers de pêcheurs les plus anciens du Guilvinec puisse perdre son charme et sa quiétude, miné par des activités de promotion immobilière. Surtout quand il s’agit d’un restaurant de construction moderne, situé sur un jardin de 191 m2, près d’un manoir, sur un site exceptionnel.
L'Association, aujourd'hui forte d'une quarantaine d'adhérents entend bien prendre les mesures qui s'imposent.
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