La cinquantaine d’adhérents et les administrateurs de l’association sont outrés par le jugement rendu par le Tribunal Administratif de Rennes concernant le référé au sujet de la construction d’un restaurant à la Pointe de Men Meur.
Certes, au vu du Plan Local d’Urbanisme de la commune, qui manque de précisions et de discernement esthétique, il n’était pas aisé pour l’avocat de l’association de faire valoir un doute réel et sérieux quant à la légalité de la délivrance du permis de construire.
L’association comptait beaucoup sur l’article UH 11 de ce PLU, qui demande « une insertion harmonieuse des constructions dans le milieu environnant et un respect des paysages naturels », notions fort subjectives. L’association, par l’intermédiaire de son avocat, a tenté de démontrer qu’une construction contemporaine alliant menuiseries bleu pétrole, baies vitrées et zinc ne s’intégrait pas sur le site de la Pointe de Men Meur, constitué de pentys et constructions traditionnelles.
L’association rappelle à Hélène Tanguy, Maire du Guilvinec, qui « se félicite de la décision du tribunal », qu’elle aurait tort de trop se réjouir de la décision de cet organe de justice.
La légalité juridique de ce permis de construire ne change en rien le sentiment de mécontentement croissant chez les (électeurs) Guilvinistes, provoqué par cette construction (et d’autres), dont le demandeur n’a pas jugé utile de défendre personnellement son dossier. L’avocat de la mairie s’en est chargé.
Depuis la publication dans la presse de la décision du tribunal, le standard de l’association (0872 205 041), reçoit de nombreux appels et emails chaque jour et le nombre de visites sur le site Internet de l’Association (www.leguilvinec.org) a culminé à 96 connections dimanche.
C’est donc à la demande de nombreux Guilvinistes que l’association organise une pétition demandant au maire de revoir sa position sur ce dossier. La pétition est disponible par téléphone au 0872 205 041 ou par Internet en cliquant ici.
Par ailleurs, l’association et ses adhérents se concertent actuellement avec différentes associations du Pays Bigouden afin d’envisager les suites à donner à ce jugement et n’exclut pas de faire appel de cette décision.
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